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Rencontre avec les étudiants bio-ingénieurs
Vendredi dernier, les étudiants bio-ingénieurs rendaient leur rapport final pour le projet. Nous avons rencontré ces trois jeunes afin d’obtenir un retour sur leur expérience. Leur partie du travail est bouclé mais ils restent disponibles et attentifs à l’évolution du projet.

Lucile, Xavier et Ganti sont les trois bio-ingénieurs de l’université libre de Bruxelles qui ont participé à l’élaboration du projet. Leur rôle consistait à travailler sur un système de gestion de l’eau pour le MØDÜLL 2.0 : “Nous devions imaginer un système pour autonomiser le bâtiment en eau. Il fallait également s’assurer d’avoir une quantité d’eau suffisante à tout moment de la journée.” Les bio-ingénieurs ont choisi de travailler sur la récupération d’eau de pluie. Mais pour réaliser ce système, il fallait penser à une multitudes d’aspects comme le stockage de l’eau ou encore le choix des différents filtres.

« Le MØDÜLL 2.0, un grand défi au service d’un avenir plus responsable, » Ganti

COMMENT ÇA MARCHE?

Une citerne est installée à côté du Modull et est accompagnée d’une pompe qui injecte l’eau dans les tuyaux. L’eau passe dans un premier filtre avant d’être dirigée vers une série de 3 autres filtres. Ensuite, elle arrive dans le circuit et va alimenter les différents points d’eau (robinet, douche, lave-vaisselle et la toilette). Le but est d’utiliser des filtres différents pour avoir une qualité d’eau adaptée à chaque usage. Par exemple, l’eau potable va être filtrée beaucoup plus finement que les autres. Voilà, vous savez tout !

 

Les étudiants sont heureux d’avoir pu faire partie d’un tel projet. Ils ont apprécié l’aspect concret du MØDÜLL 2.0 et la possibilité de mettre en œuvre les idées qu’ils développent. Ils nous expliquent : “D’habitude, nous rédigeons des rapports sur des systèmes sans savoir s’ils sont vraiment réalisables. Avec le MØDÜLL 2.0, on réalise quelque chose de réel, on travaille sur un système qui va vraiment fonctionner un jour.” D’autant plus qu’ils ont eu une réelle liberté d’action : “On nous a vraiment fait confiance”, confirme Ganti. Face à cette large marge de manoeuvre, les étudiants ont dû s’organiser et s’imposer des limites : “Nous savions que nous ne devions pas dépenser une somme astronomique. Nous nous sommes mis des limites et des objectifs.”

« Une Initiative innovante, responsable et enrichissante tant pour les concepteurs que pour les futurs habitants », Xavier

UN PROJET MULTIDISCIPLINAIRE RICHE EN APPRENTISSAGE

“Nous avons eu quatre ou cinq réunions très intéressantes avec les autres étudiants pour s’organiser et parler du projet.” Même si les trois bio-ingénieurs auraient préféré plus d’interaction entre les étudiants, ils ont appris beaucoup de chose tout au long de l’élaboration du projet. Ils nous témoignent : C’est surtout un processus de pensée nouveau que nous avons dû adopter. Savoir s’organiser, structurer notre travail, rassembler tous les éléments et réfléchir ensemble à une solution efficace. Ça n’a pas toujours été facile, surtout au début du travail. Leur professeur, Frédéric Debaste, a su être présent lors moments critiques pour arriver à un résultat plus que satisfaisant. Prochaine étape, analyser les résultats du système!

« Lorsque des projets de ce genre se mettent en marche, c’est un espoir pour un changement futur », Lucile