Ce 15 novembre, Frédéric Debaste, professeur et responsable de l’Unité de Génie chimique de l’Ulb, nous a fait découvrir tous les secrets de l’eau, ou presque. Envie d’un petit cours sur le sujet ? C’est parti !
UNE CASCADE D’INFOS
Fred a notamment attiré notre attention sur les matériaux de la toiture. Saviez-vous que les toits sont des sources potentielles de pollution ? Un prélavage s’avère donc nécessaire.
Nous avons ensuite eu droit à un rappel des paramètres quantitatifs pour dimensionner les installations. En résumé, si nous avons bien compris , nous devons tenir compte de 3 aspects : le volume, la pression et le débit. Fred nous a montré les différents postes d’utilisation de l’eau dans une habitation (évier, lavabo , douche,…) et les débits à obtenir. Il conseille de trouver un compromis entre la longueur des tuyaux et des coudes et le diamètre de ceux-ci.
C’EST QUOI LA QUALITÉ DE L’EAU ?
Bonne question Fred ! D’après ce que nous avons retenu, elle se compose de la qualité organoleptique (odeur, couleur, viscosité, etc.), chimique (pH, dureté, demande chimique en oxygène, oxygène dissout, compositions minérale et organique), physique (matières en suspension et température) et biologique (présence de pathogènes, autres micro-organisme, rémanence de toxines). Vous suivez toujours ?
ENCORE QUELQUES GOUTTES ?
Nous avons aussi retenu que
- la qualité de l’eau se dégrade au fur et à mesure des usages ;
- ses autres réutilisations nécessitent des traitements ;
- nous devons faire attention aux accumulations de micropolluants, métaux lourds et de sels dans les cycles internes de l’eau.
Le traitement de l’eau, et les techniques pour la rendre potable, n’ont également plus de secret pour nous grâce à cette formation. Tant mieux car c’est un de nos défis pour le projet MØDÜLL 2.0. Nous devons en effet atteindre une autonomie totale en consommation d’eau. Rien que ça ! La bonne nouvelle c’est qu’en réalité, seuls 2,5% de l’eau consommée habituellement sous nos latitudes doit réellement être potable.
Dernière ligne droite maintenant jusqu’au 20 décembre, jour de remise finale du projet de conception (le stress ), suivie d’un lunch avec les partenaires (la récompense ).
Frédéric Debaste sur le projet : «Le secteur du bâtiment est un secteur très sensible à la question environnementale, comme bien d’autres secteurs. Et les bio-ingénieurs sont amenés à y jouer un plus grand rôle à l’avenir. Un des grands défis du projet ? Comprendre les contraintes des autres partenaires mais beaucoup de travail a déjà été fait à ce niveau-là ».
