RENCONTRE AVEC VINCENT GIROUL, DIRECTEUR DE L’EFP
C’est parti! Le début de la construction du Mødüll 2.0 est prévu pour ce mercredi 29 mars à L’EFP, l’institut bruxellois de formation en alternance. Nous nous y sommes rendus pour régler les derniers détails. C’était l’occasion de rencontrer Vincent Giroul, directeur de l’établissement, qui se dit être ravi d’accueillir un tel projet. Il nous confie adhérer à l’aspect très concret du MØDÜLL 2.0 d’autant plus qu’il fait office de bureau au sein de l’EFP. Il nous explique pourquoi ce projet peut être un outil d’apprentissage intéressant.
POURQUOI AVEZ-VOUS DÉCIDÉ DE PARTICIPER AU PROJET ?
C’était une belle opportunité de pouvoir faire vivre aux élèves une véritable expérience dans le d
omaine de la construction orientée vers le durable. Il est également intéressant de s’inscrire dans un réseau de partenariat, non seulement avec le CDR mais également avec l’université libre de Bruxelles et les autres établissements partenaires. Le but est de montrer aux futurs professionnels que tout expert est interdépendant d’un autre.
“Ce projet est une rencontre entre cultures différentes qui se complètent”
QUEL EST VOTRE RÔLE DANS LE PROCESSUS D’ÉLABORATION DU PROJET ?
J’apporte un appui dans les moments de difficulté. Par exemple pour ce projet, il s’agissait de mobiliser des formateurs et des classes. La communication entre les différents intervenants n’a pas toujours été optimale. Il a donc fallu en discuter autour de la table, faire ressortir les difficultés et donner une orientation de sortie positive à ces obstacles.
QUELS SONT LES AVANTAGES DU PROJET ?
Un des avantages du projet consiste à offrir aux jeunes une opportunité de réaliser quelque chose de concret, mais aussi de leur montrer qu’ils ont une place au sein de projets qui apparaissent parfois comme des utopies. Je ne pense pas que la construction durable soit une utopie, je pense qu’aujourd’hui c’est une réalité. Leur faire toucher, sentir et vivre concrètement cette réalité technique et économique, me semble être un atout pour leur avenir.
“C’est quand on vit le projet, qu’on sent que c’est possible et que c’est réel”
POUR VOUS, QUE PEUT APPORTER CE GENRE DE PROJET DANS LE PAYSAGE URBAIN BRUXELLOIS ET DANS LE SECTEUR DE LA CONSTRUCTION EN GÉNÉRAL ?
Le projet apporte de la nouveauté dans l’environnement bruxellois, mais ce cadre urbain influence aussi son élaboration. Il y a une sorte de confrontation à une réalité vécue. Ce projet est une belle occasion de rendre les choses réelles. S’il parvient à être parlant auprès des jeunes de 15 à 18 ans qui sont au début de leur formation technique, il y a des chances que cette réalité du développement de la construction durable soit parlante à un grand nombre.